Le bruit de tes talons, sur les pavés
Lorsque tu étais au coin de la rue,
Que je t'avais trop longtemps attendue
Et qu'à l'instant, tu allais m'apparaître.------------------------------------------
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------------------------------------------Le bruit de tes talons, sur les pavés
Lorsque tu étais encore au coin de la rue,
Et qu'à l'instant même, trop longtemps attendue,
Tu allais m'apparaître.---------------------------------------------------------------------------------------------
Nos pères avaient des barbes et répondaient à nos questions en riant
Naïfs, nous les prenions pour des dieux sévères et bienveillants,
Parfaitement indifférents à nos drames.
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Sur ces falaises, un dernier acte
Et qui sait ? la RédemptionNous avons marché, spectateurs attentifs
Aux gestes de l'un, aux sourires de l'autre
Attentifs à chaque mouvement
De nos âmes en ce dénouementLequel a poussé l'autre, qui s'est jetté le premier - comment m'en souviendrais-je ? Entre les rochers, au milieu de l'azur, nos corps las sont tombés. J'aurais voulu tenir ta main, ô soeur, mais je savais qu'au dernier instant nos corps précipités auraient été renvoyés, comme toujour, à leur propre néant.
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LES JEUX DANS LES RUELLES
Tu dis : nos jeux inqualifiables
Dans des ruelles je serrai ta gorge
Et livrai ta face aux lèvres assoifées, au soleil qui te manquait.Mais c'était sans issue.
Quel attachement morbide, quelle froideur métaphysique
T'a ainsi excisée ?Créature ambigue, indécise, tes refus pèsent trop lourd ; tu aurais voulu incendier l'univers, mais d'une passion dont
[tu n'es plus capable. La nuit en toi est déjà complète.---------------------------------------------------------------------------------------------
Tout était déjà là et je n’avais rien vu. Ton salut et le mien, oubliés, comme le devoir, l’accomplissement, ces chimères. J’ai appris à aimer cet endroit au bord du vide. Et nous n’avons pas de mission ; personne ne nous jugera. Tant de liberté, tant de vide autour de nous. Ce serait si effrayant si tu n’étais pas là. Et pourtant, je les aime, ces moments où le monde semble n’être plus qu’un souvenir à te raconter. Parfois j’aimerais qu’il n’y ait plus rien d’autre que ces souvenirs. Qu’il ne reste qu’ une élégie à étirer tout au long de ce qui nous reste ici. Te rencontrer en rêve un jour de pluie.
[lyrics from "Bleu Elegiaque", Al amor de la lumbre, 2003]
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Une femme se débat sur un lit, les mains liées dans le dos
elle gesticule comme une anguille, et crève l'oeil
de son bourreau, de son
talon aiguille---------------------------------------------------------------------------------------------
[Apolline > Stéphane]
Ô Muse à la langue agile, permets-moi de commencer ici l'éloge de celui que l'on nomme Stéphane aux belles anglaises
Celui-ci, en effet, en rien n'est inégal aux Immortels en ce qui concerne l'art de la musique et de la rhétorique!
Il ne concède en rien à l'intelligence d'Athéna aux yeux pers où à Apollon aux blonds cheveux.
Les Muses le guident son stylet et son verbe afin qu'au loin résonnent ses chants.
En effet, partout l'on entend son art!
Partout les hérauts louent ses épopées musicales afin de rendre hommage à cet enfant des Dieux.
Que Zeus enfin le protège des calomnies, et qu'Apollon guide sa lyre!
[Stéphane > Apolline]
Ô Calliope, vois ici un hommage à Apolline, de tes enfants la plus lumineuse
Car de sa plume acérée elle livre aux hommes la vérité de leur être, semant la discorde ou la joie selon leur coeur
De Dionysos elle reçut la joie et la cruauté, d'Apollon l'esprit tranchant comme une arme
Tous la craignent et l'adorent, tel le soleil qu'on admire en détournant le regard
Heureux ses élus car ils réalisent dans leur vie terrestre la félicité des Olympiens
Que Zeus Très Bon Très Grand l'ait en sa garde et la préserve
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Vous aurez droit à cinq secondes d'abattement,
et une minute d'hébétude.
Juste après la machine reprend.
Ca n'est qu'une question d'habitude.Dans le monde que nous construisons,
Tous auront le sourire des vainqueurs;
Il n'y aura qu'une passion:
Etre le plus seul et le meilleur.